Homélie du 12 Juin 2021: Évangile et Parole Du Jour

Homélie du 12 Juin 2021: Évangile et Parole Du Jour

LECTURE DU JOUR


Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
(2 Co 5, 14-21)

Frères,
l’amour du Christ nous saisit
quand nous pensons qu’un seul est mort pour tous,
et qu’ainsi tous ont passé par la mort.
Car le Christ est mort pour tous,
afin que les vivants n’aient plus leur vie centrée sur eux-mêmes,
mais sur lui, qui est mort et ressuscité pour eux.
Désormais nous ne regardons plus personne
d’une manière simplement humaine :
si nous avons connu le Christ de cette manière,
maintenant nous ne le connaissons plus ainsi.
Si donc quelqu’un est dans le Christ,
il est une créature nouvelle.
Le monde ancien s’en est allé,
un monde nouveau est déjà né
Tout cela vient de Dieu :
il nous a réconciliés avec lui par le Christ,
et il nous a donné le ministère de la réconciliation.
Car c’est bien Dieu
qui, dans le Christ, réconciliait le monde avec lui :
il n’a pas tenu compte des fautes,
et il a déposé en nous la parole de la réconciliation.
Nous sommes donc les ambassadeurs du Christ,
et par nous c’est Dieu lui-même qui lance un appel :
nous le demandons au nom du Christ,
laissez-vous réconcilier avec Dieu.
Celui qui n’a pas connu le péché,
Dieu l’a pour nous identifié au péché,
afin qu’en lui nous devenions justes
de la justice même de Dieu.


ÉVANGILE DU JOUR


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
(Lc 2, 41-51)
Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem
pour la fête de la Pâque.
Quand il eut douze ans,
ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume.
À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient,
le jeune Jésus resta à Jérusalem
à l’insu de ses parents.
Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins,
ils firent une journée de chemin
avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem,
en continuant à le chercher.

C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple,
assis au milieu des docteurs de la Loi :
il les écoutait et leur posait des questions,
et tous ceux qui l’entendaient
s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.
En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement,
et sa mère lui dit :
« Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ?
Vois comme ton père et moi,
nous avons souffert en te cherchant ! »
Il leur dit :
« Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ?
Ne saviez-vous pas
qu’il me faut être chez mon Père ? »
Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.

Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth,
et il leur était soumis.
Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements.


LES MOTS DU PAPE


La stupéfaction et l’angoisse sont les deux éléments sur lesquels je voudrais attirer votre attention: la stupéfaction et l’angoisse. Dans la famille de Nazareth, l’étonnement n’a jamais manqué, même à un moment dramatique comme la perte de Jésus: c’est la capacité de s’étonner de la manifestation progressive du Fils de Dieu. S’étonner, c’est s’ouvrir aux autres, comprendre les raisons des autres: cette attitude est importante pour guérir les relations compromises entre les personnes, et elle est également indispensable pour guérir les blessures ouvertes dans le milieu familial. Le deuxième élément que je voudrais retenir de l’Évangile est l’angoisse que Marie et Joseph ont éprouvée lorsqu’ils n’ont pas trouvé Jésus. Cette angoisse qu’ils ont éprouvée pendant les trois jours de la perte de Jésus, devrait aussi être notre angoisse lorsque nous sommes loin de Lui, lorsque nous sommes loin de Jésus.

(Angélus du dimanche 30 décembre 2018)


Lascia un commento

Il tuo indirizzo email non sarà pubblicato. I campi obbligatori sono contrassegnati *