Homélie du 31 Décembre 2018: Évangile et Parole Du Jour

Homélie du 29 Décembre 2018: Évangile et Parole Du Jour

LECTURE DU JOUR


Lecture de la première lettre de saint Jean (1 Jn 2, 18-21)

Mes enfants,
c’est la dernière heure
et, comme vous l’avez appris,
un anti-Christ, un adversaire du Christ, doit venir ;
or, il y a dès maintenant beaucoup d’anti-Christs ;
nous savons ainsi que c’est la dernière heure.
Ils sont sortis de chez nous
mais ils n’étaient pas des nôtres ;
s’ils avaient été des nôtres,
ils seraient demeurés avec nous.
Mais pas un d’entre eux n’est des nôtres,
et cela devait être manifesté.
Quant à vous,
c’est de celui qui est saint que vous tenez l’onction,
et vous avez tous la connaissance.
Je ne vous ai pas écrit que vous ignorez la vérité,
mais que vous la connaissez,
et que de la vérité ne vient aucun mensonge.


ÉVANGILE DU JOUR


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 1, 1-18)
Au commencement était le Verbe,
et le Verbe était auprès de Dieu,
et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
C’est par lui que tout est venu à l’existence,
et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
En lui était la vie,
et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres,
et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.

Il y eut un homme envoyé par Dieu ;
son nom était Jean.
Il est venu comme témoin,
pour rendre témoignage à la Lumière,
afin que tous croient par lui.
Cet homme n’était pas la Lumière,
mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.

Le Verbe était la vraie Lumière,
qui éclaire tout homme
en venant dans le monde.
Il était dans le monde,
et le monde était venu par lui à l’existence,
mais le monde ne l’a pas reconnu.
Il est venu chez lui,
et les siens ne l’ont pas reçu.
Mais à tous ceux qui l’ont reçu,
il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu,
eux qui croient en son nom.
Ils ne sont pas nés du sang,
ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme :
ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s’est fait chair,
il a habité parmi nous,
et nous avons vu sa gloire,
la gloire qu’il tient de son Père
comme Fils unique,
plein de grâce et de vérité.

Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant :
« C’est de lui que j’ai dit :
Celui qui vient derrière moi
est passé devant moi,
car avant moi il était. »
Tous nous avons eu part à sa plénitude,
nous avons reçu grâce après grâce ;
car la Loi fut donnée par Moïse,
la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.

Dieu, personne ne l’a jamais vu ;
le Fils unique, lui qui est Dieu,
lui qui est dans le sein du Père,
c’est lui qui l’a fait connaître.


LES MOTS DU PAPE


La liturgie d’aujourd’hui […] nous présente le prologue de l’Evangile de saint Jean, dans lequel il est proclamé que «le Verbe — à savoir la Parole créatrice de Dieu — s’est fait chair et il a habité parmi nous» (Jn 1, 14). Cette parole, qui demeure au ciel, c’est-à-dire dans la dimension de Dieu, est venue sur terre afin que nous l’écoutions et que nous puissions connaître et toucher du doigt l’amour du Père. Le verbe de Dieu est son Fils unique fait homme, plein d’amour et de fidélité (cf. Jn 1, 14), c’est Jésus lui-même.

L’Evangéliste ne cache pas le caractère dramatique de l’Incarnation du Fils de Dieu, en soulignant qu’au don d’amour de Dieu répond le non-accueil de la part des hommes. La Parole est la lumière, pourtant les hommes ont préféré les ténèbres; la Parole vint parmi les siens, mais ceux-ci ne l’ont pas accueillie (cf. vv. 9-10). Ils ont fermé la porte au nez du Fils de Dieu. C’est le mystère du mal qui prend également possession de notre vie et qui requiert notre vigilance et notre attention afin qu’il ne prévale pas. Le Livre de la Genèse dit une belle phrase qui nous fait comprendre cela: il dit que le mal est «tapi devant notre porte» (cf. 4, 7). Malheur à nous si nous le laissons entrer; il fermerait alors notre porte à toute autre personne. Nous sommes au contraire appelés à ouvrir en grand la porte de notre cœur à la Parole de Dieu, à Jésus, pour devenir ainsi ses enfants.

Le jour de Noël a déjà été proclamé ce début solennel de l’Evangile de Jean; il nous est proposé encore une fois aujourd’hui. C’est l’invitation de la sainte Mère l’Eglise qui accueille cette Parole du salut, ce mystère de lumière. Si nous l’accueillons, si nous accueillons Jésus, nous grandirons dans la connaissance et dans l’amour du Seigneur; nous apprendrons à être miséricordieux comme Lui. Particulièrement en cette année sainte de la miséricorde, faisons en sorte que l’Evangile se fasse toujours plus chair dans notre vie également. S’approcher de l’Evangile, le méditer et l’incarner dans la vie quotidienne est la meilleure façon de connaître Jésus et de le porter aux autres. Telle est la vocation et la joie de chaque baptisé: indiquer et donner aux autres Jésus; mais pour ce faire, nous devons le connaître et l’avoir en nous, comme Seigneur de notre vie. Et Il nous défend du mal, du diable, qui est toujours tapi devant notre porte, devant notre cœur, et qui veut entrer.

Avec un élan renouvelé d’abandon filial, nous nous confions encore une fois à Marie: nous contemplons ces jours-ci dans la crèche sa douce image de Mère de Jésus et notre Mère.

(Aungelus, 3 janvier 2016)


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