LECTURE DU JOUR
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens
(1 Th 5, 1-6.9-11)
Pour ce qui est des temps et des moments de la venue du Seigneur,
vous n’avez pas besoin, frères, que je vous en parle dans ma lettre.
Vous savez très bien que le jour du Seigneur
vient comme un voleur dans la nuit.
Quand les gens diront :
« Quelle paix ! quelle tranquillité ! »,
c’est alors que, tout à coup, la catastrophe s’abattra sur eux,
comme les douleurs sur la femme enceinte :
ils ne pourront pas y échapper.
Mais vous, frères, comme vous n’êtes pas dans les ténèbres,
ce jour ne vous surprendra pas comme un voleur.
En effet, vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour ;
nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres.
Alors, ne restons pas endormis comme les autres,
mais soyons vigilants et restons sobres.
Car Dieu ne nous a pas destinés à subir la colère,
mais à entrer en possession du salut
par notre Seigneur Jésus Christ,
mort pour nous afin de nous faire vivre avec lui,
que nous soyons en train de veiller ou de dormir.
Ainsi, réconfortez-vous mutuellement
et édifiez-vous l’un l’autre,
comme vous le faites déjà.
ÉVANGILE DU JOUR
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
(Lc 4, 31-37)
En ce temps-là,
Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée,
et il y enseignait, le jour du sabbat.
On était frappé par son enseignement
car sa parole était pleine d’autorité.
Or, il y avait dans la synagogue
un homme possédé par l’esprit d’un démon impur,
qui se mit à crier d’une voix forte :
« Ah ! que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ?
Es-tu venu pour nous perdre ?
Je sais qui tu es :
tu es le Saint de Dieu. »
Jésus le menaça :
« Silence ! Sors de cet homme. »
Alors le démon projeta l’homme en plein milieu
et sortit de lui sans lui faire aucun mal.
Tous furent saisis d’effroi et ils se disaient entre eux :
« Quelle est cette parole ?
Il commande avec autorité et puissance
aux esprits impurs,
et ils sortent ! »
Et la réputation de Jésus se propageait dans toute la région.
LES MOTS DU PAPE
La sainteté de Dieu est une force en expansion, et nous plaidons pour qu’elle brise rapidement les barrières de notre monde. Lorsque Jésus commence à prêcher, le premier à en payer les conséquences est précisément le mal qui afflige le monde. Les mauvais esprits maudissent : « Que nous veux-tu, Jésus Nazaréen ? Es-tu venu nous ruiner ? Je sais qui tu es : le saint de Dieu !» (Mc 1, 24). Une telle sainteté n’avait jamais été vue auparavant : non préoccupée par elle-même, mais tournée vers l’extérieur. Une sainteté – celle de Jésus – qui se répand en cercles concentriques, comme lorsqu’on jette une pierre dans un étang. Les jours du mal sont comptés – le mal n’est pas éternel -, le mal ne peut plus nous nuire : l’homme fort est arrivé et prend possession de sa maison (cf. Mc 3, 23-27). Et cet homme fort, c’est Jésus, qui nous donne aussi la force de prendre possession de notre maison intérieure.
La prière chasse toute peur. Le Père nous aime, le Fils lève ses bras à côté des nôtres, l’Esprit œuvre en secret pour la rédemption du monde. Et nous? Nous ne vacillons pas dans l’incertitude. Mais nous avons une grande certitude : Dieu m’aime ; Jésus a donné sa vie pour moi ! L’Esprit est en moi. C’est la grande certitude. Et le mauvais ? Il a peur. Et c’est sympa.
(Audience générale, 27 février 2019)