Homélie du 2 Septembre 2022: Évangile et Parole Du Jour

Homélie du 2 Septembre 2022: Évangile et Parole Du Jour

LECTURE DU JOUR


Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
(1 Co 4, 1-5)
Frères,
que l’on nous regarde donc
comme des auxiliaires du Christ
et des intendants des mystères de Dieu.
Or, tout ce que l’on demande aux intendants,
c’est d’être trouvés dignes de confiance.
Pour ma part, je me soucie fort peu d’être soumis à votre jugement,
ou à celui d’une autorité humaine ;
d’ailleurs, je ne me juge même pas moi-même.
Ma conscience ne me reproche rien,
mais ce n’est pas pour cela que je suis juste :
celui qui me soumet au jugement, c’est le Seigneur.
Ainsi, ne portez pas de jugement prématuré,
mais attendez la venue du Seigneur,
car il mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres,
et il rendra manifestes les intentions des cœurs.
Alors, la louange qui revient à chacun
lui sera donnée par Dieu.


ÉVANGILE DU JOUR


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
(Lc 5, 33-39)

En ce temps-là,
les pharisiens et les scribes dirent à Jésus :
« Les disciples de Jean le Baptiste jeûnent souvent
et font des prières ;
de même ceux des pharisiens.
Au contraire, les tiens mangent et boivent ! »
Jésus leur dit :
« Pouvez-vous faire jeûner les invités de la noce,
pendant que l’Époux est avec eux ?
Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ;
alors, en ces jours-là, ils jeûneront. »

Il leur dit aussi en parabole :
« Personne ne déchire un morceau à un vêtement neuf
pour le coudre sur un vieux vêtement.
Autrement, on aura déchiré le neuf,
et le morceau qui vient du neuf
ne s’accordera pas avec le vieux.
Et personne ne met du vin nouveau
dans de vieilles outres ;
autrement, le vin nouveau fera éclater les outres,
il se répandra
et les outres seront perdues.
Mais on doit mettre le vin nouveau dans des outres neuves.
Jamais celui qui a bu du vin vieux ne désire du nouveau.
Car il dit : “C’est le vieux qui est bon.” »


LES MOTS DU PAPE


On peut alors se demander : moi — chacun de nous — ai-je la disponibilité du disciple ? Ou bien est-ce que je me comporte avec la rigidité de celui qui a la conscience tranquille, de qui se sent quelqu’un de bien, de qui se sent déjà arrivé ? Est-ce que je me laisse « ébranler intérieurement » par le paradoxe des Béatitudes ou est-ce que je reste dans le périmètre de mes idées ? Et puis, avec la logique des Béatitudes, au-delà des épreuves et des difficultés, est-ce que je ressens la joie de suivre Jésus ? C’est le trait saillant du disciple : la joie du cœur. Ne l’oublions pas : la joie du cœur. C’est le critère pour savoir si une personne est un disciple : a-t-il de la joie dans le cœur ? Voilà la question.

(Angélus, 13 février 2022)

Lascia un commento

Il tuo indirizzo email non sarà pubblicato. I campi obbligatori sono contrassegnati *